Un petit brin d’histoire

Un petit brin d’histoire

… C’est en 1931, à l’initiative de l’abbé GARDIER que la société de gymnastique Saint Jean Berchmans voit le jour, afin d’encourager les jeunes à une pratique régulière de la culture physique. Le fondateur s’entoure de collaborateurs qui constituent un comité, dont le président est Gérard REMY, le secrétaire Joseph LEVAUX et le trésorier Ernest DESSART. Parmi les membres on trouve Thomas PERICK et Alexandre SAINT-REMY.

Les leçons débutent dans les locaux de l’ancien patronage, rue de l’Institut, sous la direction d’un moniteur, Martin PEETERS, et sont uniquement réservés aux garçons.

Bientôt une clique, composée de joueurs de tambours et de trompettistes, et fondée par Jean SMETS, vient s’adjoindre aux gymnastes en 1932. Cette année-là est organisé, en collaboration avec la Jeunesse, le premier concours de gymnastique à l’occasion de la kermesse locale. Plus de mille gymnastes y participent et s’affrontent dans la prairie d’Albert FORTEMPS.

C’est également à cette époque qu’une autre tradition voit le jour : une fête de nuit organisée dans la prairie de Laurent LAMBERT. Il s’agit d’une démonstration de gymnastique (exercices, pyramides, feux de Bengale,…) pendant que la clique, puis l’harmonie Fafchamps-Mortier font entendre aux spectateurs les meilleurs airs de l’époque.

Malheureusement, en 1939, la guerre vient arrêter les activités de la société, comme celles de beaucoup d’autres d’ailleurs.

Le bruit des canons est à peine disparu et c’est en 1945 que l’abbé THOMSIN, alors vicaire de la paroisse de Blegny, relance la société qui s’installe dans un baraquement acheté à l’armée et érigé à l’emplacement actuel de la salle Saint Jean Berchmans, Les cours sont alors donnés par Pierre ANDRE, qui restera moniteur jusqu’en 1970.

A ce moment, la société prend un essor exceptionnel. Outre les cours qui sont suivis par un nombre impressionnant de jeunes, elle participe à de nombreux concours en Belgique et très souvent avec succès. Ces succès sont encore au rendez-vous aujourd’hui, grâce au dévouement de nombreux professeurs et entraineurs actuels de notre club.

En mars 1964, un violent incendie détruit la salle où se donnaient les cours; ceux-ci trouvent heureusement refuge à l’Institut Saint Joseph qui prête gracieusement sa salle à la société qui peut ainsi poursuivre ses activités.

La nouvelle salle fut construite en 1965. Pendant ce temps la gymnastique, elle aussi, évolue. De nouvelles sections voient le jour : la gymnastique de masse et la gymnastique sportive, appelée aussi gymnastique olympique. L’équipement requis pour pratiquer celle-ci oblige le comité de l’époque à acheter les premiers agrès nécessaires : poutre, cheval d’arçon, barres parallèles et asymétriques, anneaux et autres tapis de toutes sortes… Ces deux sections sont encore aujourd’hui le fleuron de notre club.

De masculine qu’elle était depuis sa fondation, la section devient mixte et bientôt les filles deviennent plus nombreuses que les garçons.

Depuis 1981, les nouvelles sections sont créées telles que: une section Poussins (aujourd’hui appelées diablotins ou encore psychomotricité), plusieurs sections adultes principalement fréquentées par les dames, ainsi que la création d’une section de danse.

En 2005, la salle est revendue à la Jeunesse de Blegny, qui en assure désormais la gestion. La société y poursuit son activité depuis.

En 2008, un nouveau comité prend la relève. Il est composé de 9 membres, tous passionnés par une seule et même chose, la continuité et la pérennité du club au sein de notre beau village.

Enfin, en 2022, le comité laisse la place à la jeunesse.

Deux jeunes co-présidents expérimentés et motivés assurent désormais la gestion  du club, co-présidents entourés d’anciens et de nouveaux membres de comité.

Depuis les dernières années, le comité entouré d’une magnifique équipe de bénévoles et de professeurs, œuvre pour le bien-être des jeunes et moins jeunes de notre société. Les cours de gymnastique et de danse ouverts aux jeunes et moins jeunes dès l’âge de 2.5 ans à …. La bienséance nous interdit de l’écrire, mais disons, comme Hergé, jusqu’à 99 ans.

Pour en savoir plus sur nos cours, cliquez ici